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Envoi des JMJ le 22 Juin 2013
Nous étions 150 à l'envoi des JMJ le 22 Juin 2013. Pas encore 252, ce qui sera notre nombre à Rio.
Au menu de cet envoi,
- Comprendre la mentalité brésilienne,
- Les comportements pour être en sécurité,
- Des chants brésiliens et français par nos religieuses du Brésil,
- Une catéchèse de Mgr Santier sur la manière d'être missionnaire aujourd'hui.
Un beau moment de joie, déjà dans l'Esprit des JMJ. Très prometteur à quelques jours du premier départ au Brésil!
L'équipe diocésaine.
Journal de Bord du Groupe Immersion à Salvador de Bahia Semaine du 07 au 13 Juillet 2013
Dimanche 7 juillet
Ce matin, nous nous sommes retrouvés à l’aéroport CDG, non sans quelques soucis : ainsi, un sac trop imposant a causé la chute de l’une d’entre nous (onne la dénoncera pas, sauf si vous le demandez gentiment).
Philippe
Au départ, très matinal, nos sentiments étaient partagés entre l’impatience, l’empressement et la joie du moment tant attendu. Toutefois, certains d’entre nous ont du mal à réaliser. Pendant le vol, long de 12h, Marie-Cécile et Damien ont eu la grâce de pouvoir accéder à la cabine de pilotage quelques instants : témoignage de Marie-Cécile : ce qui m’a frappée, c’est que nous étions à grande vitesse (900 km/h) et que pourtant j’avais l’impression d’être immobile au-dessus des nuages.
N’en serait-il pas de même sur le plan de la foi ? Parfois nous avons l’impression de ne pas avancer ; mais en fait, Dieu est proche de nous et nous sommes en réalité en train d’avancer à toute vitesse sur le chemin qui monte vers Lui, dans le Ciel. Nos deux guitaristes ont interprété un morceau de guitare qui a contribué à rendre sympathique et agréable une atmosphère déjà sereine, et qui a sans doute conduit à ce que le commandement de bord nous cite dans son annonce d’atterrissage : « pour les jeunes des JMJ, c’est super ».
Au départ de Rio vers Salvador, nous avons pu admirer les lumières de Rio, qui ressemblent à des pierres précieuses formant au fil de l’ascension de l’avion un très beau bijou. Nous sommes accueillis à l’aéroport par Soeur Cécile, de la communauté des Soeurs Auxiliatrices du Sacerdoce. Celle-ci nous accompagne jusqu’à la paroisse Santa Cruz pour un accueil tardif (minuit et demie, soit 05h30 heure française !) mais chaleureux par des paroissiens et le curé Ariobaldo Borges. Curieuse coïncidence quand on sait que « Santa Cruz était l’un des premiers noms du Brésil. Certaines d’entre nous apprécient la grâce de dormir dans la maison du Seigneur : l’église. Le calme extérieur et intérieur revient, habité par cette Présence dans le tabernacle, que Jennifer et Marie-Cécile contemplent quelques minutes en cette nuit d’accomplissement du projet espéré.
Jennifer, Marie-Cécile et Audrey
Lundi 8 juillet
Réveil matinal. Le curé de Santa Cruz, jeune et très décontracté, a eu l’hospitalité de prêter sa douche à certaines d’entre nous. Pour d’autres, l’hospitalité a été chaleureuse de la part des paroissiens qui les ont accueillis en leur offrant de quoi se doucher ainsi qu’un petit-déjeuner maison royal, typiquement brésilien (miam !!!).
Soeur Cécile nous fait visiter la côte de Salvador, en passant devant l’église Santa Anna et lieu du culte de Yemanjà (divinité africaine régnant sur les eaux et les autres esprits). Très vite, nous nous retrouvons dans une joyeuse baignade sur la plage dénommée « Patience ». Baignade sympathique parmi les rouleaux de l’Océan frais, bienvenu par cette chaleur d’hiver brésilienne !
Cette ville est surprenante : d’un côté, de grands immeubles modernes, de l’autre, des bâtisses plus modestes. Des rues étroites, négligées ; néanmoins nous sommes touchés par d’une part l’atmosphère joyeuse créée par les
couleurs vives des bâtiments, et d’autre part, les saluts amusés et très sincères des Brésiliens. Comment imaginer que cette ville demeure dans l’insécurité la nuit ?
Déjeuner typique brésilien des Soeurs dans leur communauté : haricots blancs, poisson mariné, jus d’umbu et Guarana et glace au parfum local : citron, vanille, fruit de la passion. L’après-midi est remplie de témoignages sur
l’engagement religieux. Dans un premier temps, débat avec Soeur Cécile ainsi que les autres soeurs de la communauté, dont une novice de 25 ans qui se rendra à Rio pour les JMJ. Ensuite, rencontre au séminaire Jean-Marie Vianney, accueillis par le recteur Père Mauricio et l’un de ses 53 séminaristes, qui sera ordonné prêtre l’an prochain. Ces deux personnes nous témoignent d’une foi rayonnante. Il convient d’actualiser le message du Christ afin d’éviter de ressembler à des statues, tel est le message du futur prêtre. Après un temps spirituel préparé par nous trois, nous terminons la journée dans une ambiance fraternelle, entretenue par la présence des paroissiens de Santa Cruz. Chaque jour les occasions de mieux se connaître se multiplient. Nous réalisons enfin
que nous sommes au Brésil !
Jennifer, Marie-Cécile et Audrey
Journal de Bord du Groupe Immersion Semaine du 15 Juillet au 20 Juillet 2013
Mardi 16/07/2013
Arrivée à Petropolis
"A notre arrivée à Petropolis, sur les coups de 19h, nos familles brésiliennes nous ont reservés un accueil chalereux et très émouvant. Nous avons participé à la messe en portugais. Nos familles adoptives étaient présentes. Alors nous n´etions pas tres attentifs à cause de l´excitation qui procurait leur présence!
Nous avons été repartis dans nos familles puis nous avons été accueillis dans la salle paroissialle avec un buffet conviviale. Apres cela, nous sommes chacun rentrés dans nos familles. Nous nous sommes retrouvés le lendemain matin, satisfaits et comblés pour l´accueil et la gentillesse de nos familles!
Cela était le début de notre experience et de notre vrai connaissance du Brésil: un pays dynamique, d´accueil et de joie!"
- Fiona Q.
Mercredi 17/07/2013
"Le mercredi etait une journee axee sur la decouverte de la ville de Petropolis. Nous avons visité la residence estivale de D. Pedro II, transformee en musee. La guide nous a initié à l´histoire de la ville et du pays: la fille de D. Pedro II, la princesse Isabel, etait la principale actrice de la liberation des esclaves bresiliens á la fin du XIXeme siecle. Aussi nous sommes montes en haut d´une coline avoisinante où une statue de la vierge de Fatima etait dressee. Nous y avons fait la connaissance des ecossais.
Partout où nous allions, nous croisons les regards chaleureux des bresiliens. Meme si nous ne comprenons pas le portugais et qu´ils ne coçprennent pas le français, il y a toujours moyen de se communiquer: en espagnol, anglais ou en utilisant la langage universel des signes! Les bresiliens sont tres chaleureux, joyeux, accueillants! C´est un vrai bonheur d´etre la et vivre cette semaine missionnaire a Petropolis."
- Miriam T.
Mercredi 17/07/2013
"Quelle bonheur d´etre parmi les miens et de redecouvrir mon pays!
Un pays deja connu par le footbool, les plages, le carnaval! Et maintenant il montre son visage plus interieur, d´un peuple souriant, accueillant, chaleureux, optimiste, qui desire s´ouvrir au monde sans perdre ces valeurs si precieux! Je suis vraiment touché par tout ce qui se passe dans cette semaine missinnaire á Petropolis: un diocese qui nous accueil de bras ouvert, ainsi comme le Christ nous accueil à Rio du haut du Corcovado.
Plus qu´une presence spirituelle, le Christ nous partage sa propre vie dans les diverses rencontres realisees, dans les rencontres de cultures, dans l´ouverture de chaque jeune pret è decouvrir le nouveau dans un pays tres jeune (n´oublions pas que le Bresil a seulement 513 ans). Cette experience d´un Christ present, qui nous touche, qui nous accueil travers les autres, qui nous dit son amour travers le regard de l´autre, revèle aussi la puissance d´un Esprit Saint en oeuvre pour donner à tous ces jeunes la chance d´une proximité joyeuse!
Quelle bonheur de pouvoir partager tout ce que je suis avec les autres!
Quelle bonheur d´essayer de leur montrer que ici, au Brésil, les merveilles vecues pourront leur servir pour la vie!" -
Père Carlos PONTES.
Vendredi 19/07/2013
"Ce matin l´église nous a envoyé en mission. Mon groupe s´est retrouvé dans une favela pour inviter la population à la procession des lumières. Malgré la marche intensive due à la grande montée, nous avons rencontrés de nombreuses personnes très accueillantes avec qui nous avons partagé nos expériences de vie et de foi. Cette mission nous a permis de moins appréhender les favelas et de rencontrer des gens adorables. Elle nous a révélé le visage du Christ présent parmi les pauvres et avec les pauvres.
En étant proche à tous ces gens, nous arrivons à mieux comprendre l´envoi du Christ en mission, car il est venu pour que la Bonne Nouvelle soit donné à nous tous, surtout à ceux gens qui souffrent mais, en même temps, qui ont une richesse intérieure et de foi que nous questionne et nous met en avance dans ce chemin de partage, paix et amour"
- Carine O.
Vendredi 19 juillet 2013
Aujourd’hui, le père brésilien de la cathédrale St Pedro de Alcantara nous a envoyé missionner. Nous étions divisés en trois groupes. Il s’agissait d’inviter les Pétropolitains à une célébration suivie d’une procession vers la statue de la vierge de Fatima. Certains sont allés au centre ville, d’autres sont allés vers les quartiers plus en périphérie et plus pauvres.
L'évêque nous a accompagné, invités dans les maisons avec le petit groupe de jeunes, il a bénit les maisons, rencontrer les personnes à l’écoute de leurs souffrances, nous avons prié ensemble, nous étions attendus !
De cette manière, nous sommes allés à la rencontre de la population, joyeuse de participer à cette assemblée internationale.
Les Écossais ont rendu visite à une dame âgée de quatre-vingts ans. Elle souffrait de démence sénile. Avec un prêtre, ils ont prié pour elle et procédé à une imposition des mains. Elle fut très émue, à en pleurer. Ce fut un grand moment de partage : les Ecossais disent que c’était une belle bénédiction pour elle et pour eux.
Jessica et Miriam
Samedi 20/07/2013
"Aujourd´hui notre journée a été consacrée à la culture. Nous avons visité un monastère
de Bénédictines présent à Petrópolis et nous avons découvert la grâce de Dieu parmi la simplicité des soeurs qui nous ont accueillies!
Ensuite, chaque jeune a eu du temps libre dans l'après-midi avec les familles d´accueil et à 17h30 nous avons
célébré la messe et prié ensemble. Ensuite, une grande fête typique brésilienne nous attendait: la fête junina.
C´est une fête typique du Brésil qui a lieu au mois de juin pour fêter Saint Antoine, Saint Pierre et Saint Jean.
Parmi les divers plats typiques de la cuisine brésilienne, nous avons eu la joie de danser la quadrilha (une caricature de la danse monarque).
Au-delà de cette fête, les jeunes ont pu apprécié l´enthousiasme, l´amitié, la joie de vivre des brésiliens!
Car c'est une fête où chacun porte quelque chose à manger et surtout sa joie de vivre à partager!
Les jeunes étaient très contents et ils ont su vivre ce moment avec beaucoup de bonheur et de remerciements!
Vraiment les JMJ c'est quelque chose de magique car cette expérience nous fait sortir de nous mêmes pour aller vers les autres. Cette expérience nous fait découvrir qui nous sommes et pas tout seul, qu'il y a beaucoup de gens à nos côtés et pour le découvrir il faut simplement avoir le coeur bien ouvert pour savoir voir et sentir cette presence du Seigneur dans chaque être humain!
À partir du Christ nous parlons tous un même langage: le langage de l´amour! "
- Père Carlos PONTES.
Journal de Bord du Groupe Missionnaire à Rio Semaine du 15 Juillet 2013
Deuxième journée à Rio des Missionnaires
Le décalage horaire nous joue des tours. La plupart des pèlerins se réveillaient à 5H30 du mat. D’autres entament une partie de basket. Le réveil brésilien est tôt et sportif.
Plus tard, nous cheminons vers la cathédrale de Duque de Caxias, un quartier populaire de Rio. Les petits commerces au bord de la route, les commerçants ambulants de petits objets hig tech, les fils électriques barrant le ciel bleu évoquent à la fois une ville de Jordanie et les rues de Bamako. Les fidèles de la cathédrale sont au petit soin pour les pèlerins des JMJ. Sourires, T-Shirt au couleur des JMJ, poussée vers les prêtres au moment de la communion… L’allegria résonne dans toute la cathédrale. Les chants entrainent les mains vers le ciel ou à applaudir. Ces habitants apprécient ces retrouvailles dominicales. La messe, un moment de détente et de vive émotion pour oublier le pénible quotidien du quartier.
Troisième journée à Rio des Missionnaires
Au 3ème jour de notre voyage nous rencontrons le Christ Rédempteur. Nous l’avons cherché cette rencontre : 11 heures de vol, des kilomètres en car et enfin, une ascension en tramway de 710 mètres !
Le Corcovado aurait pu apparaitre comme un calvaire mais c’est en fait un paysage extraordinaire qui se dévoile à nous au fur et à mesure que nous montons. Nous approchons, et une joie immense grandit dans nos cœurs. La joie de la découverte, la joie d’être ensemble, la joie de vivre un moment privilégié, et une fois arrivé tout là haut cette joie éclate par le biais de chants de sourires et de rires.
Face à cette statue de 33 mètres comment ne pas sentir comme un enfant de Dieu !!! En regardant ces bras étendus sur la ville on ne peut que ressentir la grandeur de Dieu et se sentir protéger. En vivant tout cela comment ne pas reconnaitre que Jésus est le chemin qui nous mène si haut… vers le Père ! Comment ne pas être as être empli de paix après une telle journée !
La rédemption voila ce que nous cherchions sans le savoir et voici que Dieu nous l’a apporté aujourd’hui ! Le Christ rédempteur porte donc bien son nom… nous continuons notre route spirituelle vers le Père !
Les transports
Lundi 15 juillet
L’hiver fait rage à Rio, mais pas là où on l’attendait… Il fait 12°C dans les cars (contre 27°C à l’extérieur) où la climatisation tourne à plein régime… comme les moteurs. En effet, dans le pays de Senna et Massa, les feux rouges sont là à titre purement indicatif et les limitations de vitesse sont facultatives ! Aussi, les pilotes se permettent d’accélérer entre chacun des bouchons qui fleurissent dans la ville, transformant chaque trajet en une véritable attraction. Les piétons n’ont qu’à bien se tenir !
Chaque amusement ayant un coût, il nous faut passer par l’incontournable tourniquet attentivement surveillé par l’aimable guichetier du bus.
Ce safari s’avère être une véritable source d’enrichissement à travers les paysages qui défilent et les conversations franco-brésiliennes. Entre deux échanges chaleureux, nous avons la chance d’apercevoir ici et là sur une voie d’autoroute, des vélos et des marchands ambulants.
Pour finir, à notre demande, le conducteur nous laisse au milieu d’une rue à un arrêt improvisé.
Tout le monde y a trouvé son compte.
Marie-Cécile, Anne-Marie, Charles² et Etienne.
Le Corcovado et le Christ Redempteur (2)
Atteindre le Corcovado n’est pas de tout repos. Il nous a fallu plus de 3 heures depuis notre gymnase en prenant 2 bus, 1 métro puis un téléphérique pour enfin découvrir la statue.
Cependant, à chaque étape de l’Ascension, un sentiment grandissant de sérénité nous envahi. En levant les yeux nous découvrons d’un côté la figure majestueuse du Christ, et de l’autre une vue magnifique des montagnes, de la ville et de la mer.
La statue est immense et nous semble reliée directement au ciel. Dans le climat actuel de contestation, la figure du Christ dégage un sentiment de sérénité, d’apaisement et de force.
C’est après avoir vu le Christ Rédempteur que nous nous sentons réellement au Brésil.
Nadège, Fanny, Anne-Sophie, Léonie et Augustin
Copacabana dans ses contrastes
Copacabana : Un rêve qui se réalise
Digne d’un générique des séries américaines « Les Experts », la plage de Copacabana nous accueille par son immensité, son sable fin et ses palmiers ; le tout animé par une ambiance locale : Samba, maillots de bains brésiliens, noix de coco et vendeurs ambulants.
Le bleu turquoise des tropiques tant espéré n’était pas au rendez vous pour certains mais le rêve s’est réalisé…..
Attiré par le bruit des vagues, les lumières des bâtiments aux alentours, certains n’ont pas pu résister à l’appel de la mer pour profiter pleinement de Copacabana by night :
Les pieds dans l’eau avec une température plus qu’agréable pour un hiver brésilien, la douceur des brumes de vapeurs de la mer contrastait avec la puissance des vagues. Bref, une expérience inoubliable…..
Charlotte, Oumar, Sandrine, Daphney et Afton.
LE PAIN DE SUCRE
(Pao de Açucar)
Le pain de sucre est situé à l’entrée de la baie de Guanabara. On atteint son sommet par deux téléphériques). On y découvre Rio et toute sa baie, avec une vue sur le Corcovado (illuminé la nuit). En somme, on découvre toute la ville et la beauté de ses paysages.
Une fois parvenu au sommet, après un périple de deux heures dans Rio, nous avons été récompensés par un merveilleux coucher de soleil.
C’est un lieu de dépaysement complet, de sérénité. Nous avons eu l’impression de dominer la ville.
Ce rocher dévoile tout son charme à travers une flore luxuriante. Malheureusement, nous n’avons pas vu les singes indiqués sur les pancartes (malgré une recherche assidue de certaines de notre groupe).
Ce lieu nous a permis de nous rapprocher les uns et les autres, de renforcer les liens de notre groupe.
Aurore, Michel, Mélanie, Alexis et Eléonore
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